une exposition du 21 septembre au 3 novembre 2019 avec des œuvres de Jean-Marie Appriou, Hélène Bertin, Jagna Ciuchta, Johan Creten, Anne Dangar, Étienne Mauroy, Pakui Hardware, Paloma Proudfoot, Henri Ughetto et Phoebe Unwin selon un commissariat de Joël Riff

ouverte du jeudi au dimanche de 14h à 18h

en résonance de la Biennale de Lyon 2019
dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine 2019
dans le cadre des Journées du Matrimoine 2019

☆ vernissage le samedi 21 septembre 2019 à 19h avec une navette au départ de Lyon à 17h30, au tarif de cinq euros sur réservation
☆ soirée le samedi 12 octobre 2019 à 18h avec soupe aux herbes et autres interventions, au tarif de huit euros sur réservation
☆ finissage le samedi 2 novembre 2019 à 18h avec une dernière visite guidée de l’exposition par son commissaire

renseignements et réservations au 04 74 84 28 47

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Il était une fois une plante magique, aux racines noires comme la nuit et aux fleurs blanches comme le lait. Dans l’Odyssée, Hermès l’offre à Ulysse pour contrer les sortilèges de Circée. L’antidote ramène à l’humanité. Quelques siècles plus tard au sud de Lyon, où le Rhône trace un virage, la population agacée par le raffut d’incessants sabbats dît tant de prières que leur saint patron descendît du ciel, et sous la figure d’un jeune pèlerin, sema un végétal éloignant les inopportuns. Le remède assure la quiétude. Au fil du temps, persistent les pouvoirs bénéfiques de cette panacée que toutes les sources s’accordent à appeler Moly. De récentes études pharmacologiques identifient ce genre d’ail célébré par la mythologie antique puis par les croyances locales, comme étant le perce-neige, Galanthus nivalis, qui annonce le printemps dans le parc de la résidence. Au carrefour des sciences et des superstitions, sa concoction nécessite tout un attirail, de cette vaissellerie spécifique dont les usages relèvent autant de la technique que du symbole, comme pour tout rituel. Car sans objet, pas de culte. Il s’agit de contenir le sacré. Loin de chasser les sorcières, au contraire, la nouvelle exposition à Moly-Sabata réveille les légendes du nectar avec lequel résonne son nom. CET ÉLIXIR invite à l’enchantement, par des œuvres qui en activent la cérémonie. Flore fantaisiste, humeurs et récipients nous engagent à communier dans ce climat de contemplation et de labeur propre à l’endroit, comme sous l’influence d’un charme.

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ADAGP Société des Auteurs dans les Arts graphiques et plastiques, le Lithuanian Culture Institute, l’Institut Polonais de Paris, Sans titre 2016, Peut être, De Baecque & Associés, Cavo Valérius, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la Commune de Sablons sont partenaires de l’exposition.

L’équipe de Moly-Sabata remercie les artistes et leurs studios pour leur implication, les galeries Jan Kaps (Cologne), Almine Rech (New York, Paris, Bruxelles) et Amanda Wilkinson (Londres) pour leur confiance ainsi que Dominique Ughetto pour sa complicité.

Le Ministère de la culture et de la communication – DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes, le Département de l’Isère et la Communauté de Communes Entre Bièvre et Rhône soutiennent la Fondation Albert Gleizes pour son programme de résidences d’artistes à Moly-Sabata.

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studio Superscript², visuel de communication, commande graphique, 2019
vues de l’exposition à Moly-Sabata – Crédit photographique Ugnius Gelguda