Mathilde Chénin

 

L’artiste est invitée à partir de juin 2019 dans le cadre de son doctorat « Les motifs de l’utopie. Cohabiter-en-artiste au XXIe siècle » mené à la HEAD de Genève et à l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne.

Mathilde Chénin
française née en en 1980
basée à Hotonnes
diplômée de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy en 2011
mathilde.chenin (at) gmail.com
http://www.mathildechenin.org

Cette thèse s’intéresse aux formes contemporaines de cohabitation-en-artiste, c’est-à-dire à des regroupements d’artistes dont la particularité est d’habiter ensemble un lieu, et en cela d’entretenir avec lui un rapport particulier de familiarité, de proximité et d’habituation ; et à la manière dont ces dernières renouvellent ou non le concept d’utopie. Cohabiter-en-artiste semble en effet aujourd’hui pris dans un mouvement paradoxal : alors que ces formes de vie demeurent porteuses de la promesse d’un ailleurs utopique, d’un pouvoir émancipateur dans le discours des institutions et des artistes qui les portent et les initient, elles semblent vouées dans le monde de l’art contemporain à un devenir-installation neutralisant, à n’être plus qu’une modalité parmi tant d’autres au sein des pratiques artistiques contemporaines. Prenant pour terrain de recherche l’expérience de la résidence artistique, conçue comme une modalité spatio-temporelle hétérotopique du travail créateur contemporain, cette recherche pose la question de savoir si et de quelle manière ces communautés de vie sont aujourd’hui le siège de production d’imaginaires utopiques, c’est-à-dire de formes, de gestes, de discours et de représentations qui viennent, si ce n’est contester, tout du moins proposer des alternatives à l’ordre établi.

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L’artiste a déjà effectué trois sessions : en juin 2019, en avril 2020 et en novembre 2020.

portrait de l’artiste à Moly-Sabata

25/10/2020

Mathilde Chénin